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Pas de déportation dans la faim !

La guerre en Ukraine a entraîné une aggravation dramatique de la crise de la faim dans le monde

Correspondance de Leipzig 

Les prix des denrées alimentaires, en particulier dans les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud dépendants du néocolonialisme, sont devenus inabordables pour la population normale. Les (nouveaux) pays impérialistes utilisent la guerre d'Ukraine pour mener une véritable guerre économique pour la nourriture nécessaire et acceptent consciemment une crise de la faim dans le monde. En même temps, ils promeuvent des révoltes de la faim qui remettent fondamentalement en question le système mondial impérialiste. 

Le nouvel accord sur la livraison de céréales en provenance d'Ukraine et des territoires occupés par la Russie, y compris la Crimée, est déjà en train de devenir un autre travail qui ne vaut pas le papier sur lequel il est écrit. 
Hier, un navire syrien transportant de l'orge en provenance de Crimée a été arrêté au Liban parce que la Russie pourrait être le profiteur de la cargaison.
Le Cercle des Amis des Réfugiés Est a donc formulé de nouvelles revendications : 
Arrêt immédiat des déportations vers les pays en crise de faim (principalement l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud) causées par les bellicistes mondiaux !
Dans le même temps, le Cercle des Amis soutient les demandes du Conseil saxon pour les réfugiés de mettre fin au traitement inégal des réfugiés en citoyens de deuxième et même de troisième classe. 
Même les réfugiés ukrainiens qui n'ont pas la nationalité ukrainienne sont cantonnés et privés de tout droit.

Nous demandons: 
Egalité de traitement pour tous les réfugiés ! Pour le droit aux permis de travail et de formation, ainsi que le droit d'apprendre la langue allemande ! Contre le déplacement du fardeau de la crise et du fardeau sur les larges masses ! Augmentez toutes les prestations sociales de l'État d'au moins 20 % !
Certains réfugiés obtiennent des permis de travail. Les conditions sont très arbitraires. Parfois une demande suffit, parfois des pièces d'identité sont exigées, parfois celles-ci ne sont pas reconnues et un passeport certifié par les ambassades est exigé. Cette dernière est une épée à double tranchant, car les demandeurs d'asile intentent des poursuites contre le pays d'origine respectif. Ils ont des raisons de craindre que les documents ne conduisent à une expulsion immédiate. 
Mais même avec un permis de travail, il y a la menace d'une expulsion immédiate ! Un contrat de travail, pour les agences d'intérim de BMW, DHL ou Amazon, par exemple, contient la mention suivante : "La relation de travail prend fin, sans qu'il soit besoin de préavis de résiliation, en tout cas... avec le dernier jour de la permis de travail et de séjour en cours de validité pour les salariés étrangers."
Il s'agit là d'un arbitraire extraordinaire à l'encontre de collègues militants ayant fui leur pays d'origine, dans la mesure où la révocation d'une tolérance de résidence à tout moment rend possible un licenciement immédiat.
C'est pourquoi nous exigeons : Contre toute division : le droit du travail s'applique à tous ! Pour la défense et l'extension de nos droits et libertés civilo-démocratiques !
Les contrats de travail avec les intérimaires prévoient désormais des sanctions conventionnelles d'un salaire hebdomadaire brut pour les "infractions" même mineures telles que "trouble de l'ordre public sur le lieu de travail" ou "violation fautive de l'obligation d'informer". C'est un retour aux relations de travail au 18ème siècle !
En ce sens : Des changements révolutionnaires sont nécessaires !

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