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Plainte constitutionnelle déposée !

Alassa Mfouapon, Le porte-parole fédéral des Amis de la Solidarité avec les Réfugiés, représenté par le cabinet d'avocats Meister&Partner et en collaboration avec la Société pour les Droits de la Liberté et Pro Asyl, a déposé un recours constitutionnel. L’inviolabilité de l’appartement devrait également s’appliquer sans restriction au logement des réfugiés ! Le Amis de la solidarité des réfugiés représente le slogan d'une auto-organisation de réfugiés et de personnes solidaires "Maintenant, parlons-en" et en ce sens a obtenu d'importants succès juridiques dans le passé, par exemple contre le journal BILD ou contre Weidel/AfD en raison de leur agitation insupportable.


Le plaignant souligne l'importance de son procès au vu des projets réactionnaires du ministre de l'Intérieur Faeser visant à durcir la situation juridique : «Elle souhaite que la police puisse à l'avenir perquisitionner différents appartements et chambres en colocation. En d'autres termes, l'intégrité de l'appartement est généralement suspendue en cas d'expulsion!»


Le point de départ de son procès a été l'opération policière brutale de 2018 à Ellwangen, dans le Bade-Wurtemberg, où la police est entrée violemment la nuit dans les chambres des résidents endormis et a semé la peur et la panique. Aussi comme Alassa Mfouapon Quelques mois plus tard, alors qu'il était arrêté pour être expulsé, la police est de nouveau entrée dans la chambre commune du centre de premier accueil de l'État, sans prêter attention aux résidents. Son procès est dirigé contre cela.

 Pour justifier cela, il dit : « Pourquoi la police ne peut-elle pas frapper à la porte et attendre que je vienne à la porte ? Au lieu de cela, elle fait tout simplement irruption dans ma chambre la nuit, sans préavis, sans attendre ma réaction et, surtout, sans mandat de perquisition. Je voudrais que la Cour constitutionnelle fédérale précise dans cette affaire importante que les droits des réfugiés comptent tout autant que les droits des autres personnes. Nous, les réfugiés, avons également un droit inaliénable à la vie privée. Si la police veut entrer par effraction dans nos chambres, elle devrait avoir besoin d'un mandat de perquisition légalement réglementé, tout comme les autres citoyens. Il ne peut y avoir aucune exception pour nous. L'inviolabilité du domicile doit s'appliquer à chacun, quels que soient son origine ou son statut. dit Alassa Mfouapon

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