Augmenter le nombre d’expulsions fait partie de la politique réactionnaire des réfugiés de la RFA. Construisons des chaînes de solidarité plus fortes.
1. La personne concerné.e est au centre. Elle/ Il est son atout le plus fort, avec sa personne, ses raisons de fuite, ses objectifs. Elle/ Il doit vouloir mener le combat.
2. Si l’expulsion est annoncée, le risque concret d’expulsion doit être évalué aussi précisément que possible. Nous aidons à soumettre de manière ordonnée les documents pour tout conseil juridique immédiatement nécessaire.
3. Le travail de relations publiques est la clé, il commence immédiatement après le premier accord juridique et a de nombreuses options.
– Nous créons le plus tôt possible une liste de diffusion presse, qui est en constante évolution, y compris avec des personnalités connues sur place, et nous établissons des contacts personnels avec la presse. Déterminer qui travaille la presse
– planifier des actions publiques pour informer sur les raisons de la fuite, la situation dans le pays d’origine et la situation personnelle de la personne concernée, et attaquer la politique réactionnaire des réfugiés
– Collecter des signatures dans la rue, devant des écoles, des entreprises, etc., également en ligne via des portails de pétitions avec lesquels nous travaillons activement
4. Développer des actions de combat concrètes
– Veillées («tente de solidarité») à des horaires fixes, selon la situation également 24 heures devant un foyer, dans des lieux publics où les gens peuvent venir, exprimer leur solidarité et s’informer,
– Organiser des protestations aux aéroports de départ: aucune expulsion ne peut être acceptée sans être contredite! Nous ne sommes pas d’accord! Une violation des droits humains se produit !
5. Formuler des revendications concrètes et précises qui concernent également l’ensemble de la politique des réfugiés.
6. Former des chaînes d’informations et téléphoniques. La chaîne téléphonique doit être fixée jusqu’au bout pour chaque personne concernée, mais doit être doublement sécurisée.
7. La personne concernée doit disposer d’un premier interlocuteur fiable et joignable à tout moment. Aide spéciale et formation contre l’anxiété, les troubles du sommeil, les crises de panique.
8. Nous aidons à la recherche d’avocats démocratiques, d’un état d’esprit internationalistes et nous aidons à construire un réseau d’avocats et de médecins progressistes.
9. La solidarité est la clé, une lutte contre l’expulsion n’est possible qu’organisée. Si nécessaire, fonder un Freundeskreis local pour la solidarité avec les réfugiés, chercher des alliés et partenaires. Cela peuvent être des amis, des jeunes et des associations de jeunes, des collègues de travail, des passionnés de sport, des paroisses, des syndicats, des organisations militantes de femmes, …
10. Informer le Freundeskreis pour la solidarité avec les réfugiés de l’évolution de la situation afin qu’il puisse agir éventuellement à l’échelle nationale.
11. Toute lutte contre l’expulsion coûte de l’argent, qu’il s’agisse des frais juridiques, de l’impression de tracts, des frais de déplacement, chaque activité doit être liée à un processus actif de collecte de fonds afin de pouvoir financer les frais de manière indépendante.
12. En règle générale, l’expulsion se fait au plus tôt 10 jours après un avis d’expulsion! La tactique du «Jour X» est une méthode éprouvée de préparation à la situation comme à l’état-major, avec le lieu et l’heure exacts précédemment ancrés.
13. Nous devons connaître les emplacements des centres de rétention dans la région.
14. Toutes les expulsions ne peuvent être empêchées – le combat peut et doit se poursuivre dans tous les pays du monde, nous restons en contact!
15. En fonction du pays vers lequel est expulsé, nous clarifions au préalable si les contacts personnels du Freundeskreis dans le pays peuvent accueillir la personne concernée et dans un premier temps l’héberger respectivement la soutenir pendant une durée convenue.